La fierté d'un yakuza

Nous avons tous nos petites faiblesses en lecture. Pour ma part, elles sont assez nombreuses et parmi celles-ci on y trouve une histoire se déroulant au Japon tout en gardant cette particularité propre au pays. A savoir, l'ensemble qui se compose. Respect, honneur, politesse, caractère, façon de se tenir etc... Et quoi de plus excitant qu'une histoire incluant la mafia japonaise ?
Shigure Matsunaga est un yakuza qui semble dur et froid aux premiers abords, mais qui pourtant ne tarde pas à faire tomber le masque quand il rencontre le bel américain, Kenneth Harris illustrateur de livres pour enfants. Le beau gaijin ne le laisse pas insensible et Shigure se bat intérieurement pour contrôler ses pulsions envers le jeune américain, mais finalement il succombe au bel homme aux yeux vairons. La passion est électrique, presque étouffante et ils ne peuvent se retenir plus longtemps. Contrairement à \"Losing my way\" de Marlène Jedynark, on trouve un univers plus violent. L'auteur nous montre que même s'ils sont malgré tout humains, ils sont durs et pas forcément gentils. J'ai apprécié ce détail.
Il est bon de préciser également que la réputation des yakuza n'est pas toute douce. Ils maîtrisent à merveille l'art de la torture et certaines scènes présentes dans l'histoire peuvent être difficiles à lire. Juste un petit avertissement histoire de vous prévenir, d'autant plus qu'elles sont assez détaillées.
En bref... La fierté d'un yakuza, c'est comme une recette. Les ingrédients qui la compose sont importants à sa réussite. Et nous retrouvons une dose d'action, une dose d'amour, une dose d'humour et de rire. On y ajoute un respect envers le Japon ainsi que ses coutumes. Le tout presque cuit à la perfection. Presque, parce que j'ai trouvé la fin un peu trop brutale et brouillonne. Autrement, un régal !